Qui se cache derrière Laborat01re ?
Apprentissage, expérience et partage. Trois mots choisis par Barbara Maïllis pour décrire son projet Laborat01re dont le Hub-C est partenaire. Ces ateliers proposent une rencontre enrichissante entre des créateurs passionnés et des particuliers motivés par l’apprentissage de techniques originales au sein de divers lieux culturels à Charleroi. Frais et enthousiasmant, à l’image de la conceptrice !
Hello Barbara ! On te croise régulièrement dans le milieu culturel et artistique carolo mais on en sait finalement très peu sur toi. Très discrète, tu aimes œuvrer dans l’ombre à la mise en lumière des talents. Si tu nous en disais un peu plus sur ton parcours ?
Barbara Maïllis : « Je suis née à Charleroi. J’ai grandi à Châtelet près de l’Académie des Beaux-Arts où j’étais inscrite à différents cours comme le dessin, la peinture... Je suis partie à Bruxelles étudier la publicité. Ensuite, j’ai travaillé dans l’audiovisuel pendant une dizaine d’années, dont les deux premières chez Greenfoot à Tour & Taxis où j’ai eu la chance d’être formée par un super boss, Hugo Frey alias Dr House ! En 2012, je suis revenue à Charleroi pour vivre dans la maison familiale par nostalgie, le temps de la vente… J’ai commencé à bosser dans la communication, à organiser des événements créatifs comme le « Père Noël, c’est pas du Bob’Art », ou encore les « Utoportraits » pour la Biennale d’art urbain « Asphalte ». Et ensuite est venu le projet du Laborat01re ! »
Carolo depuis toujours et pour toujours ?
B. M. : « Carolo un jour, Carolo toujours ! On ne sait jamais là où le vent va nous porter. Mais il est certain que Charleroi, c’est chez moi et que l’on se sent bien chez soi ! »
Ton Charleroi aujourd’hui ? Et ton Charleroi de demain ?
B. M. : « Aujourd’hui : une ville dynamique en pleine métamorphose ! Pour le Charleroi de demain : redorer son image nationale et internationale. Avec encore plus de dynamisme, plus de bienveillance, de respect, de positivisme. Même si c’est valable pour le monde entier. »
Parle-nous du Laborat01re : quelle est l’idée derrière ?
B. M. : « En quelques mots, le Laborat01re, c’est une rencontre avec un artiste, un artisan ou un créateur, la découverte d’une technique et l’acquisition d’une production artistique numérotée et signée. Ce sont des moments uniques à chaque fois. Des occasions exceptionnelles d’éveiller un potentiel ou de nouvelles envies. »
Quelles sont les surprises ou projets à venir ?
B. M. : « Si je le dis, ce ne sera plus une surprise (rires) ! Mais chaque Laborat01re est un Kinder Surprise, finalement. On essaie toujours de faire de chaque projet un événement qualitatif. Et ça, c’est grâce aux artistes et aux participants du Laborat01re ! »
Des intervenants qui t’ont particulièrement marquée et pourquoi ?
B. M. : « Les artistes du Laborat01re sont tous incroyables ! À chaque fois, ils nous ont permis d’explorer des univers différents. Tous m’ont marquée, je dois dire. Par exemple, j’ai beaucoup aimé discuter avec Bernard Tirtiaux. Avec lui, on est carrément dans une ambiance péplumesque ! Inoubliable également, mon ancienne directrice à l’académie des Beaux-Arts de Châtelet, Christina Ruggin, avec qui j’ai créé « Métamorphose » : un projet artistique qui a pris cours lors du dernier confinement et dont le résultat est toujours visible sur le quai de Sambre, juste devant la gare de Charleroi Sud. »
Les adresses où tu aimes flâner ?
B. M. : « Entre le boulot et les ateliers, chez moi… Je ne rate presque jamais une expo au Musée de la photographie ou au BPS22. Au milieu d’une journée bien chargée, j’aime me poser au café-bouquinerie, le Livre ou verre. Et pour un bon petit verre, je conseille le Cercle Saint Charles, à Montignies-sur-Sambre, entre autres. »
En savoir plus: www.laborat01re.com
Texte : Marie Hocepied
Portrait : Olivier Bourgi
Cet article a été réalisé avec le soutien de En Mieux.