Charleroi vu par Rodolphe Janssen
Grand collectionneur et marchand d'art contemporain basé à Bruxelles, Rodolphe Janssen voyage aux quatre coins du monde, de foires en expos d'art. Mais quand on lui demande quelle est sa ville favorite pour un Day Trip, sa réponse est dans le titre.
5 questions sur Charleroi posées à un bruxellois.
Quel est votre lien avec Charleroi? L’art contemporain et la photographie. Cela a commencé au début des années 90, au Palais des Beaux-Arts. Laurent Businne en était le directeur et organisait des expositions très importantes. Je me souviens de celles de Walter Swennen, Michel François, la collection Uhoda...
Charleroi, vous y allez un peu, beaucoup, à la folie?
J’y vais tous les deux mois pour les vernissages du BPS 22, visiter les expositions du Musée de la Photographie ou pour déjeuner avec mes amis Xavier Canonne et Pierre Olivier Rollin.
Un flash mémorable dans la ville noire? Il y a quelques années, le musée de la photo a organisé une exposition regroupant les collections de photographies de notre famille; celles de mon père, de mon frère et de moi-même. J’en garde un excellent souvenir. L'équipe était hyper professionnelle et le retour des visiteurs très sympathique.
Une ou deux bonnes adresses ici?
La Manufacture Urbaine pour luncher.
La galerie d'Art de Jacques Cerami.
Charleroi hier, Charleroi aujourd’hui?
Charleroi devrait regarder le redéploiement de Détroit aux Etats-Unis. Les deux villes sont assez proches d’un point de vue sociologique et économique. Détroit a su attirer en centre ville : des artistes, des développeurs, des mini entreprises dans le net, des créateurs, des designers. Le changement s'opère grâce à des loyers hyper compétitifs, une sécurisation du Centre Ville et un développement des pôles culturels avec la mise à disposition d’atelier/studio, de storage, etc.
Charleroi doit se revendiquer Hub pour jeunes créateurs.